Un homme pose pour la caméra.

Abu, un réfugié syrien, a fui sa maison à Alep, en Syrie, avec sa famille en Jordanie en 2016. © HCR/Lilly Carlisle

La pandémie de COVID-19 a rendu la vie d’Abu Ahmad (en photo ci-dessus) et de sa famille très difficile.

En tant qu’ouvrier du bâtiment à Alep, en Syrie, Abu a pu subvenir aux besoins de sa famille pendant des années. Toutefois, depuis qu’ils ont trouvé refuge en Jordanie en 2016, plusieurs problèmes de santé l’ont empêché de travailler. Plus de 10 ans après le début de la crise en Syrie, Abu et sa famille font partie des 5,5 millions de Syriens qui ont trouvé refuge dans des pays voisins, dont plus de 670 000 en Jordanie.

Abu et les siens ont d’abord vécu dans le camp d’Azraq avant de se réinstaller à Amman, la capitale de la Jordanie. La famille dépend désormais des deux fils aînés – Ahmad, 18 ans, et Mohammad, 16 ans – pour subvenir à ses besoins. Toutefois, les possibilités de travail informel sur lesquelles ils comptaient avant la pandémie ont peu à peu disparu, et n’ayant plus les moyens de payer leur loyer, ils ont été expulsés de leur dernier logement.

« En général, nous ne pouvons prendre qu’un seul repas par jour, et parfois le repas des enfants plus jeunes doit passer avant le nôtre », explique Abu. L’aide en espèces du HCR est vitale pour celles et ceux qui luttent contre une pauvreté croissante et exacerbée par la pandémie de COVID-19.

Grâce à celle-ci, Abu a pu payer son loyer et acheter de la nourriture pour nourrir sa famille. « J’ai acheté du poulet et des fruits pour que nous puissions avoir un bon repas », dit-il en souriant.

Um Hussein (au centre de la photo) avec ses deux plus jeunes filles, Ikhlas, 17 ans, et Anwar, 25 ans. © HCR/Lilly Carlisle

L’aide en espèces du HCR est également essentielle pour aider les familles réfugiées vulnérables, comme celle d’Um Hussein, pendant les mois les plus froids de l’année. Cette réfugiée syrienne de 62 ans vit dans le camp d’Azraq en Jordanie, avec ses sept filles, dont trois sont sourdes et souffrent d’un handicap physique. Pour elle, l’hiver est toujours une période difficile. « Le chauffage n’est pas suffisant pour nous réchauffer la nuit. »

« Les répercussions à long terme de la pandémie de COVID-19 ne font qu’exacerber encore davantage les besoins accrus des réfugiés en hiver. Cette année, l’aide que nous leur apportons en hiver est plus cruciale que jamais, car elle permet aux réfugiés les plus pauvres de garder un toit au-dessus de leur tête et de se protéger du froid », déclare Carolyn Ennis, Représentante adjointe du HCR en Jordanie.

Voici quelques exemples de l’aide apportée par le HCR grâce à votre soutien :

  • Fourniture d’articles essentiels pour se protéger des rigueurs de l’hiver avec la distribution de vêtements d’hiver, de sacs de couchage et de bâches en plastique supplémentaires à quelque 168 500 ménages.
  • Soutien aux centres communautaires avec la prestation de services et une assistance juridique pour les personnes déplacées et rapatriées, ainsi que la population d’accueil.
  • Soutien pour la réadaptation à domicile pour les personnes âgées, comprenant des soins infirmiers.
  • Soutien à plus de 1 100 personnes en 2021 par le biais d’une formation de base à l’entrepreneuriat, dans le cadre de notre stratégie actuelle liée aux moyens de subsistance.

Le HCR en Syrie fournit une protection et une assistance aux personnes réfugiées, déplacées, rapatriées et apatrides en fonction de leurs besoins et des vulnérabilités identifiées.

VEUILLEZ FAIRE UN DON POUR SOUTENIR LES RÉFUGIÉS SYRIENS

 

Publie par le HCR Canada 2, avenue St. Clair Ouest, bureau 802, Toronto (Ontario) M4V 1L5.

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