Amira et sa famille ont reçu une assistance hivernale de premiers secours.
Des milliers d’autres ont ce même besoin urgent.

Alors que les températures commencent à chuter, la liste des besoins se rallonge. Que se passerait-il si vous ne pouviez pas compter sur un panier rempli d’écharpes, de tuques et de mitaines? Pas de chaussettes, pas de chandails en laine? Pas de combinaison de neige pour emmitoufler votre petit(e)? Pas de fournaise, calorifères, plinthes électriques pour chauffer votre maison?

L’hiver inaugure une saison d’incertitude pour beaucoup de réfugiés en manque cruel du nécessaire pour protéger leurs familles, surtout les enfants, durant les mois les plus froids de l’année.

Avant la guerre en Syrie, Amira vivait à Alep avec son mari, Hamad, qui travaillait dans une usine de textile. Amira raconte qu’ils étaient en mesure de subvenir à leurs besoins. Cette réalité a changé lorsque le conflit a déraciné le couple de leur cher foyer. Un quotidien bien rodé a laissé place à un futur incertain.

«Si nous n’avions pas eu l’assistance du HCR… nous aurions vécu un hiver très rude »

Amira et Hamad sont partis vivre au Liban, où ils ont souvent déménagé, parfois hébergés par une famille. Ils ont habité souvent sous des tentes, abris de fortune dans le froid cinglant de l’hiver.

Après la naissance de leur premier enfant, Amani, ils ont dû se préoccuper de leur fille.

Le HCR a fourni du bois et d’autres matériaux à Amira et sa famille pour consolider leur abri et le protéger de la neige et du vent de la vallée libanaise de la Bekaa. Une aide financière leur a également été fournie pour acheter du carburant, de la nourriture et autres objets de première nécessité.

« Si nous n’avions pas eu l’assistance du HCR… nous aurions vécu un hiver très rude », raconte Amira. « Nous n’aurions pas pu réchauffer notre abri, ni même Aman i».

Le HCR envisage de fournir une aide hivernale à plus de quatre millions de déplacés internes et de réfugiés syriens et irakiens se trouvant en Syrie, en Turquie, au Liban, en Jordanie et en Irak.

L’assistance hivernale se présente sous forme d’aide en argent liquide et de distribution d’articles d’hiver, ainsi que des mesures préventives telles que l’isolation et la réparation des abris.

Le plan d’assistance hivernale pour le Moyen Orient et l’Afrique du Nord a atteint seulement 26 pour cent de sa cible. La majorité des opérations dans les pays concernés est gravement sous-financée. Ceci signifie que des milliers de familles seront démunies face aux conditions glaciales.

« Je suis très fière de ma maison, je la garde toujours propre et bien rangée »

Mais il s’agit de bien plus que de rester au chaud. Pour les réfugiés et les personnes déplacées comme Amira, c’est une nouvelle opportunité de trouver du réconfort et de la sécurité.

« Je suis très fière de ma maison, je la garde toujours propre et bien rangée », explique Amira avec le sourire.

Enfin, elle a ce que plusieurs d’entre nous prenons comme acquis: un endroit où elle se sent à l’abri et protégée, tout le long de l’hiver et bien au delà.

Par Lauren La Rose

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