La pandémie du COVID-19

La pandémie a bouleversé la vie des réfugiés et des personnes déplacées.

La maladie du coronavirus, connue sous le nom de COVID-19, ne connaît ni frontières ni barrières linguistiques. Tant que la pandémie durera, personne ne sera à l’abri tant que nous ne le serons pas tous.

Photo : © HCR/Eugene Sibomana

Aidez les réfugiés et les personnes déplacées dans le monde entier à protéger leur famille.

L'eau salubre

pour faciliter et encourager le lavage des mains
Mask

Les Masques

pour réduire la propagation du virus

L'aide financière

comme moyen sûr, abordable et souple d’aider ces familles

Quels ont été les effets de la pandémie sur les réfugiés et les populations déplacées?

Pour les 80 millions de personnes déracinées de force, la pandémie n’a fait qu’aggraver leur situation déjà difficile quand elle s’est déclarée au début de 2020. La crise sanitaire a exacerbé la pauvreté et les inégalités auxquelles les réfugiés et les personnes déplacées étaient déjà confrontés, et a engendré des besoins humanitaires sans précédent. De plus, la récession induite par la pandémie risque de faire basculer entre 88 et 115 millions de personnes dans l’extrême pauvreté.

Une perte de revenus associée à un accès limité à la protection sociale augmente le risque des personnes concernées à pouvoir combler leurs besoins fondamentaux. Certaines familles doivent souvent faire des choix qui ont des conséquences néfastes pour elles, comme le fait de devoir réduire leurs dépenses alimentaires ou acheter des produits de moins bonne qualité, contracter des prêts, déménager dans un logement moins confortable ou déscolariser leurs enfants. Même avant la pandémie, près de la moitié des 7,4 millions d’enfants réfugiés en âge d’aller à l’école n’étaient pas scolarisés.

En raison du ralentissement économique, de nombreuses personnes relevant de la compétence du HCR, en particulier celles vivant en ville, ont perdu leurs revenus ou une grande partie de ceux-ci, et ont du mal à combler leurs besoins fondamentaux. Selon les données du HCR, 74 % des réfugiés ne peuvent combler que la moitié, voire moins, de leurs besoins essentiels.

On constate également que, dans le monde entier, les personnes relevant de la compétence du HCR sont confrontées à un pic de violence basée sur le genre. Les incidents entre partenaires intimes ont augmenté, les femmes se livrant à la vente ou à l’échange de services sexuels sont davantage exposées à la violence, et le nombre de mariages précoces et de grossesses chez les adolescentes est également en hausse. De même, les inégalités entre les genres se creusent : beaucoup de femmes et de filles bénéficient d’une aide et de services encore plus limités, tandis que leurs responsabilités non rémunérées ne font qu’augmenter.

Bien que, selon les estimations, près de 1,44 million de réfugiés dans le monde soient dans l’attente urgente d’une réinstallation, moins de 23 000 d’entre eux en ont bénéficié l’an dernier. Il s’agit-là du nombre de réinstallations de réfugiés le plus bas que le HCR ait connu depuis près de 20 ans. Cette baisse s’explique par les faibles quotas offerts par les États, ainsi que par les répercussions de la pandémie, qui ont retardé les départs et les programmes.

Quel type de secours le HCR fournit-il?

Depuis le début de la pandémie, le HCR a intensifié ses activités pour garantir la sécurité des réfugiés et des personnes déplacées à travers le monde. Depuis le début de la crise, le HCR s’est préparé à d’éventuelles épidémies, s’est efforcé de les prévenir et d’y répondre, tout en réduisant les conséquences financières et socio-économiques pour les personnes déplacées.

Voici le type d’aide que le HCR a apportée aux réfugiés et aux personnes déplacées :

  • Fournir une aide financière pour couvrir leurs besoins de base, comme la nourriture et le logement
  • Les informer sur les mesures de protection
  • Leur procurer des masques pour réduire la propagation du virus
  • Protéger les femmes et les filles de la violence
  • Fournir de l’eau potable, des infrastructures sanitaires et des articles d’hygiène pour faciliter et promouvoir le lavage des mains
  • Soutenir les systèmes de santé gouvernementaux

Principales priorités en 2021

L’eau potable et l’assainissement sont non seulement essentiels pour rester en bonne santé, mais représentent également des éléments clés dans la lutte contre la COVID-19. Le HCR entend maintenir ses activités pour fournir et améliorer ces services tout au long de l’année, et diffuser des messages auprès du public sur les bonnes pratiques d’hygiène.

L’aide financière représente le moyen le plus sûr, le plus souple et le plus abordable d’aider les réfugiés. Ils bénéficient ainsi de paiements sans contact, comme des services bancaires mobiles, ainsi que de mesures respectant la distanciation physique.

La crise sanitaire a aussi eu des répercussions sur la sécurité des femmes. Cette situation a engendré une augmentation des violences basées sur le genre, en particulier entre partenaires intimes, en raison des tensions liées aux multiples confinements, aux restrictions de déplacement et aux difficultés financières. La crise actuelle a aussi fait augmenter le risque de violence et d’exploitation sexuelles. Pour y répondre, le HCR cherche à étendre ses activités de prévention, à établir des partenariats avec des groupes de femmes, à mieux atténuer les risques et à fournir des services de conseil.

Où en est-on avec la vaccination contre la COVID-19?

Le HCR plaide actuellement pour que les réfugiés, les personnes déplacées et les apatrides soient traités sur un pied d’égalité et bénéficient des programmes de vaccination nationaux par l’intermédiaire du dispositif COVAX. Cette initiative mondiale réunit des gouvernements et des fabricants pour permettre à tous d’avoir accès aux vaccins contre la COVID-19, y compris les populations des pays à revenu faible et celles qui risquent d’être laissées pour compte, comme les réfugiés et les apatrides. La grande majorité des réfugiés dans le monde étant accueillis dans des pays à revenu faible ou intermédiaire, il est crucial que les gouvernements de ces pays fassent en sorte d’inclure les réfugiés dans leurs campagnes de vaccination.

À cet égard, la Jordanie est devenue l’un des premiers pays du monde à vacciner les réfugiés contre la COVID-19.

Où puis-je voir les données et les rapports les plus récents?

Consultez notre Portail sur la pandémie de COVID-19 (en anglais) pour voir les dernières mises à jour sur la crise, qui comprennent les rapports de situation du HCR, ses besoins de financement et le soutien accordé par le HCR dans différentes régions du monde.

Saviez-vous qu’en 2020, le HCR a pu aider 1,2 million de personnes en améliorant leurs moyens de subsistance, notamment grâce à des prêts d’entreprise et des formations?

Person making facemark

Des couturiers réfugiés réalisent des masques pour se protéger de la COVID-19.

Maombi Samil, un réfugié de 24 ans originaire de la République démocratique du Congo, a réalisé que ses compétences pouvaient être mises à contribution. Il a ainsi commencé à fabriquer des masques dans sa petite entreprise, Samir’s Design Shop_One, dans le camp de Kakuma au Kenya.

“Il y avait une pénurie de masques et j’avais vu des modèles de masques sur internet,” explique Maombi Samil, connu professionnellement sous le nom de Designer Samir. “Je voulais utiliser mon talent et le tissu disponible sur place pour montrer que nous [les réfugiés] pouvons aussi contribuer à lutter contre la pandémie et ne dépendons pas seulement de l’assistance.”

Utilisant des tissus en coton ciré et imprimé largement disponible dans la région, et connu sous le nom de tissu Ankara, Samir et son équipe de trois personnes se sont mis au travail avec leurs machines à coudre. En une semaine, Samir a livré 300 masques au personnel du bureau du HCR à Kakuma. Il a également distribué des masques aux réfugiés et aux habitants de la région qui n’avaient pas les moyens de les acheter dans sa boutique.

Partout dans le monde, des artisans déracinés ont commencé à confectionner des masques et des équipements de protection qui faisaient cruellement défaut.

Photo : © HCR/Samuel Otieno

Person making facemark

Des couturiers réfugiés réalisent des masques pour se protéger de la COVID-19.

Maombi Samil, un réfugié de 24 ans originaire de la République démocratique du Congo, a réalisé que ses compétences pouvaient être mises à contribution. Il a ainsi commencé à fabriquer des masques dans sa petite entreprise, Samir’s Design Shop_One, dans le camp de Kakuma au Kenya.

“Il y avait une pénurie de masques et j’avais vu des modèles de masques sur internet,” explique Maombi Samil, connu professionnellement sous le nom de Designer Samir. “Je voulais utiliser mon talent et le tissu disponible sur place pour montrer que nous [les réfugiés] pouvons aussi contribuer à lutter contre la pandémie et ne dépendons pas seulement de l’assistance.”

Utilisant des tissus en coton ciré et imprimé largement disponible dans la région, et connu sous le nom de tissu Ankara, Samir et son équipe de trois personnes se sont mis au travail avec leurs machines à coudre. En une semaine, Samir a livré 300 masques au personnel du bureau du HCR à Kakuma. Il a également distribué des masques aux réfugiés et aux habitants de la région qui n’avaient pas les moyens de les acheter dans sa boutique.

Partout dans le monde, des artisans déracinés ont commencé à confectionner des masques et des équipements de protection qui faisaient cruellement défaut.

Photo : © HCR/Samuel Otieno

S’il vous plaît, aidez les familles de réfugiés à traverser la COVID-19.

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