Alors que les rapatriés volontaires arrivent à Bangui, en République centrafricaine, Filippo Grandi, le 11ème Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, leur souhaite la bienvenue. Les rapatriés ont passé les six ou sept dernières années en exil dans le camp de réfugiés de Molé, en République démocratique du Congo, après avoir fui le conflit en République centrafricaine. Le 2 décembre 2019, un groupe de 200 réfugiés a été rapatrié

Alors que les rapatriés volontaires arrivent à Bangui, en République centrafricaine, Filippo Grandi, le 11ème Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, leur souhaite la bienvenue. Les rapatriés ont passé les six ou sept dernières années en exil dans le camp de réfugiés de Molé, en République démocratique du Congo, après avoir fui le conflit en République centrafricaine. Le 2 décembre 2019, un groupe de 200 réfugiés a été rapatrié. © HCR/Adrienne Surprenant

Le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, a entamé une visite de trois jours en République centrafricaine, en accueillant 200 réfugiés nouvellement rentrés depuis la République démocratique du Congo.

Lors d’une rencontre avec le Président Faustin-Archange Touadéra, le Haut Commissaire a évoqué les efforts nécessaires pour créer les conditions propices au retour librement consenti de réfugiés centrafricains et de personnes contraintes de fuir dans leur propre pays.

Filippo Grandi a également salué la générosité de la République centrafricaine qui a accueilli quelque 7500 réfugiés, malgré les nombreux défis auxquels le pays est confronté.

« La paix, la sécurité et le développement sont les clés appuyant la décision des réfugiés et déplacés de rentrer chez eux », a déclaré Filippo Grandi. « En étroite collaboration avec le Gouvernement, les acteurs humanitaires et de développement doivent œuvrer à ce que les zones de retour deviennent plus stables, sures et autonomes, tant pour les personnes rapatriées que pour les communautés qui les accueillent. Cela signifie faciliter l’accès, dans ces zones, à l’éducation, à la santé et aux opportunités économiques. »

Le Haut Commissaire a également encouragé la République centrafricaine à adhérer aux deux principaux traités sur l’apatridie et à se joindre à la mobilisation croissante pour l’éradiquer définitivement d’ici 2024.

Au port de Bangui, Filippo Grandi a accueilli 200 réfugiés rapatriés par bateau depuis la République démocratique du Congo, dans le cadre du programme de rapatriement librement consenti des personnes forcées de fuir la RCA.

« C’est un jour de joie », a indiqué Filippo Grandi aux personnes rapatriées qui venaient tout juste de débarquer. « Les retours dans le pays d’origine sont un baromètre de la paix. En rentrant à Bangui, vous démontrez votre confiance envers votre pays qui est sur le chemin de la paix. Il est désormais de notre responsabilité de concrétiser vos espoirs et d’assurer que votre retour est durable. »

Des retours volontaires similaires sont facilités par le HCR pour les réfugiés centrafricains au Cameroun et en République du Congo. Ce tout dernier retour en RCA porte à 13 500 le nombre de réfugiés qui ont reçu une aide de la part du HCR depuis 2017. Cela s’ajoute aux 127 000 retours spontanés qui se seraient déroulés depuis 2016. Les rapatriés ont déclaré que l’amélioration de la sécurité dans leur région d’origine et l’accord de paix entre le gouvernement centrafricain et les groupes armés étaient les principales raisons de leur décision de rentrer chez eux.

Il y a près de 600 000 réfugiés centrafricains dans les pays voisins. Un nombre similaire reste déplacé à l’intérieur de ses frontières. Les retours librement consentis sont basés sur des décisions individuelles. Une protection continue dans les pays d’accueil ou dans les lieux de déplacement est nécessaire pour les personnes qui ne se sentent pas en sécurité pour rentrer chez elles.

Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, dirige l’action internationale visant à protéger les personnes contraintes de fuir leur foyer en raison de conflits et de persécutions.

Pour de plus amples informations à ce sujet, veuillez svp contacter :

Publie par le HCR, le 3 décembre 2019

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