Les gens célèbrent devant un drapeau de la fierté.

Des membres du personnel et des partenaires du HCR marquent la Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie dans les bureaux de l’agence à Genève, le 17 mai 2020. © HCR/Susan Hopper

Aujourd’hui est célébrée la Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie. C’est l’occasion d’évoquer le sort des personnes contraintes de fuir en raison de leur orientation sexuelle, de leur identité ou expression de genre, ou de leurs caractéristiques sexuelles.

Dans de trop nombreux pays, il est encore illégal de s’engager dans des relations homosexuelles. Dans certains, cela est passible de la peine de mort. Certains pays ont adopté des lois discriminatoires à l’égard des personnes LGBTIQ+. Certains d’entre eux refusent – ou sont incapables – de protéger ceux qui subissent ou risquent de subir des violences et des abus de la part de gangs ou de groupes homophobes, de leur communauté, voire parfois de leur propre famille.

Confrontées à cette réalité, de nombreuses personnes LGBTIQ+ n’ont d’autre choix que de fuir. Pourtant, même lorsqu’elles tentent de se mettre à l’abri, elles continuent souvent à courir des risques, y compris des violences ou des abus sexuels. La discrimination est souvent la seule chose que les réfugiés LGBTIQ+ ne peuvent laisser derrière eux – dans de nombreux cas, elle les suit au-delà des frontières alors qu’ils continuent de se heurter à des obstacles pour trouver un endroit sûr où vivre, un emploi ou même consulter un médecin.

C’est pour cette raison que le HCR réaffirme son engagement à défendre les droits, l’autonomie et la représentation de toutes les personnes déplacées de force et apatrides LGBTIQ+.

Aujourd’hui, je tiens à rendre hommage à la résilience des réfugiés et des demandeurs d’asile LGBTIQ+ du monde entier qui cherchent à reconstruire leur vie dans la sécurité et la paix. Alors que je continue d’appeler les pays à garder leurs portes ouvertes à tous ceux qui cherchent la sécurité, je les encourage à le faire également pour les personnes LGBTIQ+ contraintes de fuir.

Je voudrais également rendre un hommage particulier aux organisations de défense des droits des LGTBIQ+ – dont bon nombre sont dirigées par des réfugiés eux-mêmes – qui sont sur le terrain et soutiennent les personnes en quête de protection. Ces groupes courageux et déterminés sont souvent les premiers à accueillir les personnes qui ont fui et continuent de les aider à s’adapter au sein de leurs nouvelles communautés.

Mais nous ne pouvons pas les laisser accomplir seuls cette mission cruciale. Nous avons tous la responsabilité de lutter contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie et de bâtir un monde dans lequel toutes les personnes LGBTIQ+ n’ont pas besoin de fuir et peuvent vivre – chez elles – en sécurité, dans la dignité et avec fierté.

 

Publie par le HCR, le 17 mai 2022.

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