« J’ai passé 17 ans dans un camp de réfugiés. » © UNHCR/J. Park

Pabi, 24 ans : « Depuis deux ans, je travaille comme interprète de la langue des signes pour le compte d’Asiatiques sourds. Je suis très fière de ce que j’ai été en mesure d’accomplir depuis mon arrivée au Canada. En tant qu’interprète pour les personnes sourdes, je m’efforce d’offrir des services de traduction de la langue des signes aux immigrants et aux réfugiés népalais sourds nouvellement arrivés au Canada. Ce que j’aime le plus dans le cadre de mon travail, c’est que je peux interagir avec les gens. Dans le cadre de mes deux autres emplois, l’une en tant qu’assistante en éducation et l’autre en tant qu’associée aux ventes de vêtements, je crois que je peux habiliter et encourager les gens.

Je vis de façon indépendante, mais quand je ne travaille pas, je rends souvent visite à ma famille, à mes sœurs et à leur famille, ou j’assiste à nos célébrations culturelles népalaises. Parfois, je rends aussi visite à mes amis népalais ou je fais du vidéobavardage avec eux.

Mon passe-temps favori est le voyage. L’été dernier, j’ai pris l’avion à destination de New York, de Pittsburgh et de Chicago. Au Noël dernier, j’ai traversé 14 états en voiture, d’Ottawa à la Floride, et je suis revenue! »

« Je suis très fière de ce que j’ai été en mesure d’accomplir depuis mon arrivée au Canada. Ce que j’aime le plus dans le cadre de mon travail, c’est que je peux interagir avec les gens. » © UNHCR/J. Park

Pabi est née sourde à Dagana, au Bhoutan, mais elle dit qu’elle peut tout faire pour comprendre les gens, sauf entendre. Ses parents ont fui le Bhoutan peu après sa naissance. Elle a grandi dans un camp de réfugiés, au Népal, jusqu’à l’âge de dix-huit ans, lorsque sa famille a été réinstallée à Ottawa, au Canada. Dans son pays d’adoption, Pabi a dû surmonter de gros obstacles en raison d’un manque d’enseignement spécialisé pour les personnes sourdes au sein du camp de réfugiés. Même après avoir passé quelques années au Canada, Pabi continue de s’étonner de tous les outils d’apprentissage et de communication mis à sa disposition, notamment des dispositifs d’apprentissage visuel de haute technologie pour les sourds et des services d’interprétation de qualité. Elle est très fière d’avoir récemment réussi l’examen pour l’obtention de sa citoyenneté canadienne. « J’ai hâte d’aller à la cérémonie de citoyenneté. Ce sera un grand jour pour moi! »

Les réfugiés. Des gens ordinaires qui vivent une période extraordinaire. Ils partagent leur histoire.

Depuis 1989, les réfugiés du Bhoutan détiennent un statut prolongé de réfugié au Népal. En 2007, un vaste programme a été lancé pour leur réinstallation et l’UNHCR a aidé plus de 100 000 réfugiés à trouver un nouveau foyer dans un pays tiers. Le Canada a aidé environ 6 000 réfugiés du Bhoutan, comme Pabi, pour les soutenir dans le commencement de leur nouvelle vie dans différentes collectivités du pays, dont Ottawa. L’UNHCR collabore avec le gouvernement canadien et des groupes de parrainage privés pour coordonner les possibilités de réinstallation au Canada.

Partager sur Facebook  Partager sur Twitter


Dites aux réfugiés que votre ville est avec eux

Les réfugiés, qui deviennent nos collègues, nos voisins et nos amis, font la force de votre ville et la rendent plus inclusive. Demandez à votre maire d’apporter son appui officiel aux réfugiés et à des villes du monde entier en signant la Déclaration de solidarité envers les réfugiés du HCR. Dites à votre ville que vous vous engagez #Aveclesréfugiés.

 

Pin It on Pinterest