Un homme pose pour la caméra.

Shadi Al Mesitef devant le dortoir Sanjo 2 de la Maison internationale de l’Université de Tohoku, dans la ville de Sendai, au Japon. © Hristina Petrovikj

Depuis sa création en 1992, le programme de bourses d’études pour les réfugiés (DAFI) du HCR a parrainé plus de 18 500 étudiants réfugiés dans plus de 50 pays.

Shadi Al Mesitef a reçu une bourse DAFI à l’université de Zarqa en Jordanie où il a étudié pour devenir technicien de laboratoire médical. Il a obtenu son diplôme en juin 2019 et suit actuellement une Maîtrise à la faculté des neurosciences de l’université de Tohoku, au Japon. Shadi nous parle de son enfance en Syrie en tant que garçon curieux, de son cheminement vers l’enseignement supérieur grâce à la bourse DAFI, de la poursuite de ses études supérieures et de ses aspirations pour l’avenir.

Recommencer sa vie n’est pas chose facile, mais en sachant au fond de soi que nous aurons une vie bien meilleure en faisant quelques pas en avant nous permet de garder notre motivation.

Je m’appelle Shadi Al Mesitef et j’ai 25 ans. Je suis né et j’ai grandi dans la magnifique ville de Homs, en Syrie. Depuis que je suis enfant, je me passionne pour les sciences. Tel un détective, je cherchais à explorer le monde invisible et à essayer de résoudre des mystères. Cependant, ma vie a été bouleversée lorsque la guerre a éclaté dans mon pays, la Syrie. Malgré tous mes efforts pour poursuivre mes études, la situation est devenue tellement instable et dangereuse que j’ai dû laisser derrière moi mon pays et tout ce qui me tenait à coeur, tout sauf une chose : ma curiosité.

J’étais convaincu que, quel que soit l’endroit où j’irai, les sciences feraient partie de mon futur métier. Après avoir terminé l’école secondaire en 2015 en Jordanie, je me suis inscrit à l’université de Zarqa pour devenir technicien de laboratoire médical, où j’ai bénéficié de la bourse DAFI pour la troisième année de mes études. La bourse DAFI m’a permis d’élargir mes horizons culturels, d’apporter ma contribution à la société en faisant du bénévolat et de créer des amitiés précieuses.

Après l’obtention de ma Maîtrise, je souhaiterais réaliser mon doctorat dans la même faculté. J’ai envie d’apprendre beaucoup de choses dans les années à venir, car je souhaite apporter une contribution précieuse au monde grâce à mes recherches.

Informations sur le programme Viser plus haut

À travers le monde, seuls trois pour cent des jeunes réfugiés sont inscrits dans l’enseignement supérieur, qu’il s’agisse d’une université, d’un collège, d’une formation technique et professionnelle, ou d’un cours en ligne.

Avec le programme Viser plus haut [Aiming Higher], le HCR cherche à faciliter le parcours des réfugiés vers l’enseignement supérieur en finançant des bourses d’études universitaires et des formations dans des domaines techniques.

Pour mettre en oeuvre ce programme, le HCR cherche le soutien du secteur privé pour combler l’écart de financement important de son programme de bourses d’études supérieures pour les réfugiés. Ce programme offre aux étudiants réfugiés et rapatriés éligibles, la possibilité d’obtenir un diplôme de premier cycle dans leur pays d’asile ou leur pays d’origine.

Avec le soutien du secteur privé et de partenaires supplémentaires, le programme Viser plus haut financera la totalité des études supérieures de 1 800 boursiers réfugiés. L’objectif du HCR est de faire en sorte que 9 200 réfugiés puissent suivre des études d’ici 2023.

Visitez unhcr.ca/viserplushaut pour en savoir plus.

 

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Publie par le HCR Canada 2, avenue St. Clair Ouest, bureau 802, Toronto (Ontario) M4V 1L5.

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