Urgence Sahel

La violence au Sahel : Plus de 2 million de personnes déplacées dans la région

Photo : © HCR/Sylvain Cherkaoui

Le HCR aide les personnes déplacées au Burkina Faso, au Mali et au Niger qui fuient la violence.

Aidez ces familles à retrouver la sécurité et à survivre.

Abris

pour aider à protéger les familles qui fuient la violence

Protection

pour fournir une assistance médicale et psychosociale aux survivants de violences sexuelles et sexistes

Éducation

pour construire et améliorer les établissements scolaires

Que se passe-t-il au Sahel?

La région du Sahel Central, qui englobe le Burkina Faso, le Mali et le Niger, est confrontée à une grave crise humanitaire et de protection. Des combats intenses et largement indiscriminés perpétrés par différents acteurs armés contre les civils engendrent des déplacements massifs de population dans toute la région. Alors que les déplacements internes sont en augmentation, un nombre important de réfugiés ont fui vers les pays voisins.

Au Niger voisin, des milliers de personnes ont dû abandonner leurs villages après que ceux-ci aient été attaqués, et se sont mis en sécurité au Mali. À cet afflux de nouveaux arrivants, des Maliens fuyant eux aussi les attaques perpétrées par des militants dans leur pays viennent grossir les rangs de personnes déracinées.

Alarmé par l’augmentation dramatique des attaques contre les civils, le HCR plaide en faveur de leur protection.

En Sahel Central, quelles sont les conditions de travail du HCR?

L’insécurité, les conditions géographiques et climatiques ainsi que la pandémie créent l’un des environnements de travail les plus difficiles dans le monde pour le HCR et ses partenaires.

Depuis la première vague de violence qui a déferlé dans le nord du Mali en 2011, le conflit armé s’est étendu au centre du Mali, au Niger et au Burkina Faso, et risque d’avoir des répercussions sur les pays côtiers tels que le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo.

Créant l’un des exodes de population les plus importants et les plus rapides dans le monde, des millions de personnes continuent de fuir les attaques indiscriminées des groupes armés contre les civils, les exécutions sommaires, le recours généralisé au viol contre les femmes, ainsi que les attaques contre les institutions publiques, comme les écoles et les établissements de santé.

Par ailleurs, la multitude de forces armées régulières et irrégulières, comme les armées nationales, les forces internationales et une mission de maintien de la paix des Nations Unies, ainsi que les groupes d’insurgés, les groupes armés communautaires, les trafiquants et les organisations criminelles ne font qu’aggraver la situation très instable.

L’insécurité permanente et les hostilités entre les parties aux conflits, la présence d’engins explosifs improvisés et de mines terrestres, ainsi que d’autres contraintes physiques telles que le manque d’infrastructures routières, les inondations et le terrain accidenté compliquent, voire compromettent, la prestation d’aide humanitaire.

Comment pouvez-vous nous aider?

Lorsque vous soutenez les projets du HCR, comme ceux menés dans Sahel central, vous contribuez à fournir une aide d’urgence directe aux réfugiés et aux personnes déplacées qui en ont le plus besoin dans cette partie du monde. Votre générosité permet au HCR de leur fournir l’aide humanitaire essentielle dont ils ont besoin de toute urgence. Nous sommes sur le terrain pour fournir une aide humanitaire immédiate à ceux qui arrivent, partent ou vivent déjà au Burkina Faso, au Niger et au Mali.

Saviez-vous que six personnes déplacées sur dix dans les trois pays du centre du Sahel se trouvent au Burkina Faso?

 Attayoub a 28 ans. Il est berger et vit dans le camp de Goudoubo au Burkina Faso.

Attayoub est Touareg. Il s’est enfui du Mali avec son frère et a réalisé plus tard qu’il se trouvait au Burkina Faso. Ses parents sont restés au Mali, près de Gao. Il vit dans le camp depuis 2012. Attayoub s’est marié dans le camp et a deux filles. Sa fille aînée s’appelle Bushra. Sa femme est enceinte de son troisième enfant. Il y a 3 ans, la mère d’Attayoub l’a rejoint pour se mettre elle aussi en sécurité dans le camp. Toutefois, son père travaille toujours à Gao. Attayoub n’a pas vu son père depuis 2012 et n’a pas pu lui parler depuis trois ans en raison d’une mauvaise réception téléphonique. Grâce au marché, il reçoit parfois des messages de sa part.

Il est fier de ce qu’il a accompli et aimerait le partager avec son père. Le berger a 16 chèvres et moutons, ce qui l’aide à subvenir aux besoins de sa famille. Pour lui, le bétail est semblable à une banque. Attayoub est heureux de vivre en sécurité, de pouvoir subvenir aux besoins de sa famille et de dormir sur ses deux oreilles la nuit. Un jour, il espère rentrer chez lui, mais son plus grand souhait est que son père les rejoigne au plus vite dans le camp.

Photo : © HCR/Jerry de Mars

Faites un don dès aujourd’hui
Merci d’aider les familles réfugiées et les personnes déplacées dans le centre du Sahel.

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